Avant d’être le Mémorial Pegasus que l’on connaît aujourd’hui, il existait un autre musée construit et géré par le Comité du Débarquement. Ce musée était à Bénouville et a été inauguré le 6 juin 1974.

Le premier musée

C’est grâce au général Richard Gale, que le musée de la 6e division aéroportée britannique voit le jour. Peu de temps avant, il suggère l’importance de commémorer le rôle de cette unité lors du débarquement.

En étroite collaboration avec l’association britannique des vétérans des Forces aéroportées (AANT), qui fournit de nombreux objets le Comité du Débarquement finance la construction du bâtiment à proximité du pont du canal de Caen.

Inauguré par Raymond Triboulet, en présence du général Richard Gale et du général Omar Bradley, commandant de la 1ère Armée US lors du Débarquement, le musée restera ouvert 23 années jusqu’en 1997.

Ouvert en 1974, il s'agit du premier musée sur la 6e division aéroportée britannique qui était à Bénouville.

Le deuxième musée

Le Memorial Pegasus

À la fermeture du musée en 1997, Raymond Triboulet, pour répondre aux souhaits de l’AANT, décide de remplacer le musée. Ainsi, il entrevoit une structure plus moderne et tournée vers l’avenir. L’Amiral Brac de la Perrière, qui succède à Raymond Triboulet, met en œuvre la construction du nouveau musée.

Grâce à la générosité de nombreux Français et Britanniques et à la participation financière d’organismes français et européens, le Comité réunit les 11 millions de francs nécessaires à sa construction. Le pont d’origine sauvé de la destruction, intègre la muséographie dans le parc du musée. Le Prince de Galles inaugure le Memorial Pegasus, le 4 juin 2000. Il reviendra en 2004 pour inaugurer la réplique grandeur nature du planeur Horsa.

Photo du Memorial Pegasus

Aujourd’hui, le musée génère seul les revenus nécessaires pour financer les commémorations internationales annuelles du Jour J.

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